L’énergie nécessaire à la pratique d’une activité physique est produite par 3 sources : Aérobie, Anaérobie lactique et Anaérobie alactique. Chacune d’elle est caractérisée par une capacité (volume) et une puissance (débit) qui font que les durées d’utilisation sont spécifiques à chacune d’elle.

L’aérobie : > 3’ d’effort

La filière aérobie représente les gammes d’intensité de travail d’endurance. Elle traduit l’aptitude de l’organisme à capturer (respiration), transporter (globules rouges + débit cardiaque) et utiliser (efficacité oxydative des cellules) l’oxygène pour transformer l’énergie.

L’anaérobie lactique : de 15’’ à 3’ d’effort

Arrivée à 100% de la VMA, la respiration est à son maximum, il n’y a plus assez d’arrivée d’oxygène pour répondre à l’effort supérieur. Le corps fait donc appel à la filière anaérobie lactique qui consiste en une aide au fonctionnement du muscle. Sauf que cette aide n’est pas gratuite, elle s’accompagne d’un apport d’acidité lactique dans l’organisme qui perturbe la contraction du muscle. Résultat, le muscle a de plus en plus de mal à fonctionner, la vitesse doit être réduite ou la course arrêtée.

L’anaérobie alactique : < 15’’ d’effort

A la différence de l’anaérobie lactique, l’anaérobie alactique ne produit pas d’acide lactique. Lors d’efforts intenses et brefs, il dégrade directement l’Adénosine triphosphate (ATP) qui s’épuise en seulement 2 à 3 secondes. La créatine phosphate prend le relais pour produire l’ATP. Celle-ci s’épuise au bout de 10-15 secondes.

 

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Résumé

 

aerobie anaerobie alactique

L’Equipe Prépa Physique

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